IMPACT ENVIRONNEMENTAL

POUR BIEN COMPRENDRE : UN PEU D’HISTOIRE, BEAUCOUP DE TECHNIQUE ET DES ACTIONS CONCRETES


Conscient des enjeux du secteur Aérien, autant ceux d’aujourd’hui que ceux de demain, nous œuvrons chaque jour pour limiter notre impact sur l’environnement, sujet auquel nous restons sensibles et vigilants.


Histoire et évolutions :

La première moitié du XXe siècle a vu le développement technologique de l’hélicoptère avec des solutions qui se sont révélées capitales : par exemple le rotor avec variation cyclique de pas, qui modifie la position des pales à mesure de la rotation et remédie ainsi à la dissymétrie engendrée par l’avance de l’engin. La propulsion par turbine, qui apporte plus de souplesse et puissance que les moteurs à explosion, ne viendra qu’en 1955 avec l’Alouette II équipée de la turbine Artouste II. Jusqu’au milieu des années 1970, le marché de l’hélicoptère est essentiellement militaire. La fin de la guerre du Viêtnam marque à la fois le déclin des productions militaires, particulièrement américaines, et le démarrage de la constitution des flottes civiles. Les flottes civiles comprennent les hélicoptères privés, les sociétés de transports de passagers sur des lignes régulières (en France, la liaison Nice-Monaco) ou à la demande (VIP) et de travail aérien, mais aussi les activités dites ” parapubliques ” comme les services de police et de gendarmerie, Samu, recherche et sauvetage, sécurité civile. Apparue dans les années 1970–1980 après les chocs pétroliers, l’exploitation des ressources offshore a créé un segment à part entière pour l’hélicoptère. Mais le marché civil se révèle très fluctuant : après une montée en flèche jusqu’en 1981, il retombe brutalement en 1982. Il s’effondre de nouveau au début des années 1990.

Une conception complexe :

Comparé aux aéronefs classiques à ailes fixes, l’hélicoptère est d’une conception plus complexe, il est plus onéreux à l’achat et à l’usage, reste relativement lent, possède un rayon d’action réduit et ne peut pas emporter de très lourdes charges. L’hélicoptère possède en revanche un avantage considérable sur l’avion : son aptitude à effectuer un vol stationnaire qui lui permet d’atteindre des endroits inaccessibles à son homologue à voilure fixe. Il peut décoller et atterrir verticalement, sans piste de décollage et d’atterrissage, accéder à des lieux étroits et se déplacer lentement et dans tous les axes (en particulier latéralement et à reculons). L’hélicoptère est donc doué d’une manoeuvrabilité adaptée à un certain nombre de situations spécifiques. En contrepartie, l’hélicoptère a besoin d’un moteur bien plus puissant afin de se soulever du sol, limitant en cela sa capacité d’emport. Les défis de l’hélicoptère aujourd’hui sont donc de gagner en vitesse, en puissance de levage, en sécurité tout en respectant l’environnement.

Notre conscience des enjeux :

Les hélicoptères effectuent de plus en plus de missions civiles en zone habitée pour des vols d’ordre médical, de sauvetage ou de sécurité. Le respect de l’environnement mais aussi le confort du passager deviennent primordiaux. Le JTI1Clean Sky, lancé officiellement à Bruxelles en février 2008 et pour sept ans, vise à orienter le développement de l’aéronautique vers de moindres nuisances. Industriels, universités et centres de recherches, s’associent pour des objectifs ambitieux.

Enjeux : Réduire le Gaz à effet de serre

Un programme, doté de 1,6 milliard d’euros, doit développer pour la prochaine génération d’aéronefs des technologies qui permettront des progrès très significatifs, en termes de réduction des nuisances : consommation de carburant, émissions de CO2 et de NOx.
Les objectifs ont été définis sur la base des objectifs 2020 d’Acare, le Conseil consultatif pour la recherche sur l’aéronautique en Europe : diminution de 50 % des émissions de CO2 grâce à une baisse drastique de la consommation, réduction de 80 % des émissions de NOx et réduction de 50 % du bruit extérieur. Ces objectifs comprennent aussi une conception écologique du cycle de vie des produits (fabrication, maintenance, recyclage).

Enjeux : Réduire le bruit

Le projet européen Friendcopter vise la réduction des nuisances sonores. Il a démarré en mars 2004 et devait s’achever début 2009. Globalement, il porte sur un montant de 32,5 millions d’euros, avec 125 000 heures de recherche, et regroupe 34 partenaires européens dont des constructeurs d’hélicoptères, des industriels, des centres de recherche et des universités. Egallement l’apparition de nouvelle technologie comme le « Fenestron » = rotor arrière de l’hélicoptère caréné, réduisant ainsi le bruit.

 

Les Actions concrètes du Groupe HBG :

  • Une Charte Environnementale : avec la sensibilisation de tout le personnel du groupe. La mise en place du tri sélectif
  • L’utilisation du Carburant Bio « SAF », pour les grands évènements comme : Tour de France, JO, le Paris Dakar,  La Coupe du monde de Rugby, le Criterium du Dauphiné etc…
  • – 70% de nos activités sont dédiées aux services & secours des populations : investissements lourds en appareils et ressources humaines (pilotes , mécanos, CAMO…).
  • Formations du personnel.